La consultation préalable

La loi stipule que l’usage du laser à des fins esthétiques doit être fait par un médecin, ou sous son entière responsabilité. L’épilation laser définitive nécessite donc déjà un premier rendez-vous avec le médecin, pour établir un diagnostic personnalisé.

Au cours de cette consultation préalable, le médecin vérifie que le patient ne présente pas de contre-indications (anomalies cutanées, prise de médicaments photosensibilisants, trouble hormonal, grossesse…).

A l’issue de la consultation préalable

Une fois le diagnostic établi, le praticien remet au patient un formulaire de consentement, afin qu’il puisse prendre sa décision de manière éclairée. Ces documents comportent toutes les informations utiles :

• Le protocole
• Les risques et contre-indications
• Les facteurs de réussite et d’échec
• Les recommandations à suivre pendant toute la durée du traitement
• Le coût du traitement (devis)
• Le nombre et l’espacement des séances.

La séance d’épilation laser

Le jour J, avant de commencer, le médecin vérifie que la zone est saine et que les poils sont suffisamment courts. Dans le cas contraire, il peut être amené à les raser. Pour le traitement des grandes zones, il procède à un quadrillage à l’aide d’un crayon dermatologique pour garantir un traitement de la totalité de la zone.

Par la suite, le spécialiste paramètre le laser en fonction du phototype (couleur de la peau) et de la pilosité de son patient, l’équipe de lunettes de protection (ou de coques) et s’en équipe également pour garantir la sécurité de tous.

S’il s’agit de la première séance, le praticien effectue un test du laser sur une petite zone. Puis, la zone prédéfinie est méthodiquement balayée jusqu’à être parcourue dans sa totalité. Chaque application du spot ne dure pas plus d’une seconde et permet de traiter une dizaine de poils.

Durée du traitement

Le cycle de vie d’un poil dure de 8 à 18 mois en fonction de la zone et de la personne et se déroule en trois phases :

• La phase « anagène » : la croissance du poil
• La phase « catagène » : le poil se décroche du bulbe
• La phase « télogène » : le poil se détache du bulbe.

Si la séance a lieu lors de la phase « catagène », lorsque le poil se détache du bulbe, l’épilation laser risque d’être moins efficace car le faisceau lumineux n’est pas conduit jusqu’au bulbe et celui-ci ne peut alors pas être détruit.

L’épilation laser définitive nécessite plusieurs séances et leur nombre varie généralement entre 6 et 10, en fonction du type de peau et de la pilosité de la patiente. Au fil du temps, les séances seront de plus en plus espacées, en moyenne 4 à 8 semaines sont nécessaires entre chaque séance.

Les risques liés à l’épilation laser

Les risques liés à l’épilation au laser sont minimes, d’autant plus lorsque la technique est réalisée par une équipe compétente. Il convient toutefois de les évoquer et de différencier les effets temporaires des effets définitifs.

Effets temporaires de l’épilation laser

La douleur, occasionnée par la montée en température de la zone au-delà du seuil de coagulation cellulaire, soit 150 °C minimum, est le premier effet temporaire du laser. Les sensations douloureuses varient en fonction de certains critères : la zone traitée, le phototype, l’épaisseur du poil et la pilosité bien sûr.
Elle est souvent bien supportée par le patient, d’autant plus qu’il est possible d’appliquer une crème anesthésiante avant la séance pour réduire la sensation de brûlure.

L’apparition de rougeurs est également fréquente, mais l’application d’une crème cicatrisante, suite à la séance, accélère leur disparition. Enfin, des petites cloques occasionnelles peuvent durer quelques jours.

Effets plus durables de l’épilation laser

Parfois, l’épilation laser entraîne l’apparition de tâches claires, généralement lorsque la peau est bronzée.
Enfin, des réactions inflammatoires plus marquées peuvent cicatriser plus lentement mais finissent toujours par disparaître à plus ou moins long terme.